Bonjour à tous.
Lors de la présentation de mes flippers, après restauration , en date de février 2017 (voir "Sa collection de flippers"), j'indiquais qu'il me restait à réhabiliter un Centaur II.
Ce dernier, je l'ai acheté pour pièces, tellement sa caisse et surtout son plateau étaient décatis voire ravinés; cependant au vu de sa backglass et du très bon état de la machinerie sous plateau, j'ai décidé de lui donner une deuxième jeunesse.
Après plusieurs dizaines de photos prises tout au long d'un démontage, je me suis attaqué à la caisse: décapage, gros ponçage et enduit de la totalité, notamment au regard des arêtes très abimées; ce sont ces dernières qui ont pris le plus de temps, le rattrapage se faisant en plusieurs fois; puis un bouche pores suivi d'un ponçage au grain 1000, avant de passer à la peinture au pistolet, en s'aidant de pochoirs.
Pas de problème pour le noir ni pour le rouge, sauf que pour enlever le premier pochoir, il y a eu arrachage de fragments de peinture sur les contours; après avoir longtemps hésité, j'ai ôté le rouge par ponçage, re-égalisé à l'enduit et à nouveau du noir.
Je me suis alors procuré un lot de pochoirs d'une autre marque; alors que précédemment, j'avais voulu enlever le pochoir peinture fraîche, cette fois-ci, j'ai attendu le lendemain et là, pas d'histoire, impeccable.
Pas de souci pour le pochoir du gris, si ce n'est pour le placer correctement, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois, pour que l'épaisseur de la couleur rouge soit régulière autour des lettres: on part apparemment bien, mais s'il ya un décalage très minime au début de la caisse, il s'accentue ensuite très vite.
L'autre difficulté pour le non professionnel en peinture a été le dosage du durcisseur ajouté à la teinte, surtout pour la partie arrondie du fronton: ça ne doit pas couler; alors que pour la caisse, le travail pouvait être fait à plat.
Pour terminer, deux couches d'un vernis après ponçage au grain 1200.




Quant à l'intérieur de la caisse, j'ai procédé à un sablage avant de la peindre en noir et blanc.

Deuxième tranche: le sablage suivi du thermolaquage de la plupart des éléments de la caisse et du plateau; quant au chromage de certaines pièces extérieures comme la lockbar, je l'ai confié à un professionnel qui cuivre au préalable les éléments avant de déposer électrolytiquement le chrome.


Nettoyage des câbles, séchage.



Pour achever la partie caisse, j'ai refait en multiplis le panneau des afficheurs et celui des cartes son et lampes; puis découpage dans une feuille d'aluminium de 1,5mm du fond du fronton.
Installation des cartes dont beaucoup ont été restaurées par David; on peut voir son module écho qui fonctionne à merveille.


Est venu ensuite le temps du remontage du plateau; au préalable, j'avais donné ce dernier à un professionnel pour le remettre à neuf; à la différence du plateau acheté neuf pour le Centaur dans "Sa collection de flippers", on voit que celui qui a été restauré, se retrouve avec une couche vernis bien plus épaisse, donc mieux protégé; d'autre part, le blanc du Centaur est remplacé par un blanc légèrement ivoire sur le II, ce qui est en fait la couleur d'origine.
Les pieds ont été thermolaqués par un pro, mon four étant trop petit.
Un verre trempé neuf et un changement des siderails pour finir le tout.
Travail de remontage très long, surtout pour démêler des torons et reconstituer de nouveaux faisceaux.
Bien sûr un lot de pannes à résoudre mais là ça fait partie du job.




Lors de la présentation de mes flippers, après restauration , en date de février 2017 (voir "Sa collection de flippers"), j'indiquais qu'il me restait à réhabiliter un Centaur II.
Ce dernier, je l'ai acheté pour pièces, tellement sa caisse et surtout son plateau étaient décatis voire ravinés; cependant au vu de sa backglass et du très bon état de la machinerie sous plateau, j'ai décidé de lui donner une deuxième jeunesse.
Après plusieurs dizaines de photos prises tout au long d'un démontage, je me suis attaqué à la caisse: décapage, gros ponçage et enduit de la totalité, notamment au regard des arêtes très abimées; ce sont ces dernières qui ont pris le plus de temps, le rattrapage se faisant en plusieurs fois; puis un bouche pores suivi d'un ponçage au grain 1000, avant de passer à la peinture au pistolet, en s'aidant de pochoirs.
Pas de problème pour le noir ni pour le rouge, sauf que pour enlever le premier pochoir, il y a eu arrachage de fragments de peinture sur les contours; après avoir longtemps hésité, j'ai ôté le rouge par ponçage, re-égalisé à l'enduit et à nouveau du noir.
Je me suis alors procuré un lot de pochoirs d'une autre marque; alors que précédemment, j'avais voulu enlever le pochoir peinture fraîche, cette fois-ci, j'ai attendu le lendemain et là, pas d'histoire, impeccable.
Pas de souci pour le pochoir du gris, si ce n'est pour le placer correctement, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois, pour que l'épaisseur de la couleur rouge soit régulière autour des lettres: on part apparemment bien, mais s'il ya un décalage très minime au début de la caisse, il s'accentue ensuite très vite.
L'autre difficulté pour le non professionnel en peinture a été le dosage du durcisseur ajouté à la teinte, surtout pour la partie arrondie du fronton: ça ne doit pas couler; alors que pour la caisse, le travail pouvait être fait à plat.
Pour terminer, deux couches d'un vernis après ponçage au grain 1200.




Quant à l'intérieur de la caisse, j'ai procédé à un sablage avant de la peindre en noir et blanc.

Deuxième tranche: le sablage suivi du thermolaquage de la plupart des éléments de la caisse et du plateau; quant au chromage de certaines pièces extérieures comme la lockbar, je l'ai confié à un professionnel qui cuivre au préalable les éléments avant de déposer électrolytiquement le chrome.


Nettoyage des câbles, séchage.



Pour achever la partie caisse, j'ai refait en multiplis le panneau des afficheurs et celui des cartes son et lampes; puis découpage dans une feuille d'aluminium de 1,5mm du fond du fronton.

Installation des cartes dont beaucoup ont été restaurées par David; on peut voir son module écho qui fonctionne à merveille.


Est venu ensuite le temps du remontage du plateau; au préalable, j'avais donné ce dernier à un professionnel pour le remettre à neuf; à la différence du plateau acheté neuf pour le Centaur dans "Sa collection de flippers", on voit que celui qui a été restauré, se retrouve avec une couche vernis bien plus épaisse, donc mieux protégé; d'autre part, le blanc du Centaur est remplacé par un blanc légèrement ivoire sur le II, ce qui est en fait la couleur d'origine.
Les pieds ont été thermolaqués par un pro, mon four étant trop petit.
Un verre trempé neuf et un changement des siderails pour finir le tout.
Travail de remontage très long, surtout pour démêler des torons et reconstituer de nouveaux faisceaux.
Bien sûr un lot de pannes à résoudre mais là ça fait partie du job.




