Dans la série le saviez vous:
Rayons cosmiques et flippers
Votre flipper électronique a soudainement un comportement étrange ou plante, le coupable peut venir de l'espace.
Les rayons cosmiques sont des rayons de haute énergie créés par des évènements cosmiques majeurs (explosion de supernovas, éjection d'étoiles à neutrons, etc.)
(Il s'agit de particules chargées électriquement dont la vitesse peut atteindre jusqu'à un tiers de la vitesse de la lumière.)
Lorsque que ces rayons entrent en contact avec les atomes de l'atmosphère, ils provoquent des gerbes de particules (protons, électrons, neutrons...).
Ce sont les neutrons qui posent problème.
Ils traversent la matière comme du beurre (car ils passent dans l'espace interstitiel entre les atomes).
Lorsque par hasard leur trajectoire rencontre celle d'un atome, celui-ci est désintégré, provoquant une émission (entre autres) d'électrons.
Ces perturbations sont suffisantes pour modifier l'état d'un bit dans la mémoire d'un circuit électronique.
Les conséquences peuvent être:
- Altération de données informatiques.
- Plantage d'ordinateurs.
- Circuits grillés.
Ces perturbations peuvent atteindre tout type de circuit électronique: ordinateur, téléphone portable, appareil médical, électronique de puissance (train, etc.), avions, voitures...
A 10 kilomètres d'altitude, il y a 10000 neutrons qui traversent chaque centimètre carré par heure.
Au niveau de la mer, c'est environ 10 par centimètre carré par heure.
Printemps 2007. Eetimes, journal de référence en électronique, publie une information confidentielle de Microsoft : l’analyse des fameux « rapports d’erreurs » de Windows, sur quatre années, montre que 10% des crashes du système sont provoqués par l’inversion intempestive d’un bit de mémoire. Due à quoi ? A un rayon cosmique.
Cette pluie de particules est une menace pour les électroniques. Quand un neutron heurte un noyau de silicium, il crée localement une infime charge électrique capable d’inverser l’état logique d’un bit de mémoire (transformer un 0 en 1), de perturber un microprocesseur, voire de provoquer un court-circuit…
Alors, pourquoi nos avions bourrés d’électroniques, eux, ne se crashent-ils pas à chaque vol long courrier ? Pourquoi des satellites, directement exposés à des particules très énergétiques, ne tombent-ils pas systématiquement en panne au bout de quelques heures ?
« Parce que, sur ces engins, les circuits sont souvent dupliqués et les informations sont stockées en plusieurs exemplaires », répond Denis Moura, superviseur au Cnes de nombreux projets spatiaux. Quand une fonction est essentielle, elle est systématiquement triplée. On n’hésite pas non plus, si ça n’alourdit pas trop la sonde, à blinder les circuits les plus précieux par des feuilles d’aluminium ou de plomb. Le nec plus ultra, plébiscité par les militaires, étant d’utiliser une électronique « durcie », c’est à dire spécialement conçue pour résister aux radiations.
Le problème est que tout cela coûte cher !
La dépense se justifie pour un poste de commandement nucléaire ou une sonde à un milliard d’euros, destinée à voyager dix ans dans l’espace. Mais est-ce le cas pour nos ordinateurs de bureau, nos téléphones mobiles ou lecteurs MP3 ?
La réponse est évidemment non. Surtout à l’heure du discount généralisé et du comparateur de prix.
Bon je vous rassure, bien qu'il n'existe aucune étude sur le taux de pannes causées par les rayons cosmiques sur les flippers électronique, il semblerais qu'il soit tres faible, les conditions ambiante (température, humidité,...) ont une influence beaucoup plus considérable.
Rayons cosmiques et flippers
Votre flipper électronique a soudainement un comportement étrange ou plante, le coupable peut venir de l'espace.
Les rayons cosmiques sont des rayons de haute énergie créés par des évènements cosmiques majeurs (explosion de supernovas, éjection d'étoiles à neutrons, etc.)
(Il s'agit de particules chargées électriquement dont la vitesse peut atteindre jusqu'à un tiers de la vitesse de la lumière.)
Lorsque que ces rayons entrent en contact avec les atomes de l'atmosphère, ils provoquent des gerbes de particules (protons, électrons, neutrons...).
Ce sont les neutrons qui posent problème.
Ils traversent la matière comme du beurre (car ils passent dans l'espace interstitiel entre les atomes).
Lorsque par hasard leur trajectoire rencontre celle d'un atome, celui-ci est désintégré, provoquant une émission (entre autres) d'électrons.
Ces perturbations sont suffisantes pour modifier l'état d'un bit dans la mémoire d'un circuit électronique.
Les conséquences peuvent être:
- Altération de données informatiques.
- Plantage d'ordinateurs.
- Circuits grillés.
Ces perturbations peuvent atteindre tout type de circuit électronique: ordinateur, téléphone portable, appareil médical, électronique de puissance (train, etc.), avions, voitures...
A 10 kilomètres d'altitude, il y a 10000 neutrons qui traversent chaque centimètre carré par heure.
Au niveau de la mer, c'est environ 10 par centimètre carré par heure.
Printemps 2007. Eetimes, journal de référence en électronique, publie une information confidentielle de Microsoft : l’analyse des fameux « rapports d’erreurs » de Windows, sur quatre années, montre que 10% des crashes du système sont provoqués par l’inversion intempestive d’un bit de mémoire. Due à quoi ? A un rayon cosmique.
Cette pluie de particules est une menace pour les électroniques. Quand un neutron heurte un noyau de silicium, il crée localement une infime charge électrique capable d’inverser l’état logique d’un bit de mémoire (transformer un 0 en 1), de perturber un microprocesseur, voire de provoquer un court-circuit…
Alors, pourquoi nos avions bourrés d’électroniques, eux, ne se crashent-ils pas à chaque vol long courrier ? Pourquoi des satellites, directement exposés à des particules très énergétiques, ne tombent-ils pas systématiquement en panne au bout de quelques heures ?
« Parce que, sur ces engins, les circuits sont souvent dupliqués et les informations sont stockées en plusieurs exemplaires », répond Denis Moura, superviseur au Cnes de nombreux projets spatiaux. Quand une fonction est essentielle, elle est systématiquement triplée. On n’hésite pas non plus, si ça n’alourdit pas trop la sonde, à blinder les circuits les plus précieux par des feuilles d’aluminium ou de plomb. Le nec plus ultra, plébiscité par les militaires, étant d’utiliser une électronique « durcie », c’est à dire spécialement conçue pour résister aux radiations.
Le problème est que tout cela coûte cher !
La dépense se justifie pour un poste de commandement nucléaire ou une sonde à un milliard d’euros, destinée à voyager dix ans dans l’espace. Mais est-ce le cas pour nos ordinateurs de bureau, nos téléphones mobiles ou lecteurs MP3 ?
La réponse est évidemment non. Surtout à l’heure du discount généralisé et du comparateur de prix.
Bon je vous rassure, bien qu'il n'existe aucune étude sur le taux de pannes causées par les rayons cosmiques sur les flippers électronique, il semblerais qu'il soit tres faible, les conditions ambiante (température, humidité,...) ont une influence beaucoup plus considérable.